Elus . Moncef Ben Salem

Moncef Ben Salem, né le 1er avril 1953, est un scientifique, universitaire et homme politique tunisien.

Moncef Ben Salem obtient en 1970 un baccalauréat spécialisé en mathématiques, un diplôme universitaire d'études scientifiques en 1972, une maîtrise en mathématiques en 1974 puis, en France, un diplôme d'ingénieur principal en automatique en 1975, un doctorat en physique fondamentale en 1976 et enfin un doctorat en mathématiques en 1980.

Professeur à l'Union des universités francophones de Belgique et du Canada, il est l'un des fondateurs de l'École nationale d'ingénieurs de Sfax. Il est le secrétaire général et fondateur du syndicat de l'enseignement supérieur, à Sfax. Il est « professeur visiteur » à l'université du Maryland (États-Unis) ainsi qu'au Centre international de la physique fondamentale, en Italie.

Il est membre du CNRS en France, du Centre international de physique théorique de Trieste, Italie, et de l'Union des physiciens et mathématiciens arabes.

Ben Salem est célèbre pour ses critiques sévères à la fois de Habib Bourguiba et de Zine Al-Abidine Ben Ali. Il a qualifié l'ancien président tunisien Habib Bourguiba de «sioniste» à plusieurs reprises, et a été un opposant vigoureux de son régime.

Ben Salem est rapidement devenu une cible du gouvernement au début du régime de Ben Ali, et a été emprisonné pendant 18 mois de 1987 à 1989, puis trois ans, de 1990 à 1993 pour ses activités politiques. Après 1993, Moncef Ben Salem a été interdit de travailler et a été contraint de vivre sous surveillance.

En 2006, M. Ben Salem a entamé une grève de la faim pour protester contre les mauvais traitements de sa famille par le régime. La répression de Ben Ali contre l'opposition politique islamiste battait son plein pendant cette période.

Suite à la révolution de 2011, Moncef Ben Salem est nommé le 24 décembre 2011 comme ministre de l'Enseignement supérieur dans le gouvernement dirigé par Hamadi Jebali, qui suit son élection à l'Assemblée Nationale Constituante. Le 28 février 2012, il démissionne de l’ANC, remplacé par Soulef Ksontini Zekri.

Il est marié et père de quatre enfants.